Motivée par la conviction qu’il n’est pas besoin de voyager loin pour s’intéresser aux conflits, Claske Dijkema s’est investie aux côtés de différentes initiatives citoyennes à Grenoble, nées à la suite de manifestations de violence. Dans la continuité de ses activités à Modus Operandi, elle réalise une thèse en géographie à l’université de Grenoble qui propose une analyse critique des violences urbaines et s’intéresse à la façon dont les événements paroxysmiques interviennent dans le quotidien du quartier. Pour cette recherche, elle bénéficie d’une subvention de la Région Rhône-Alpes à travers le dispositif ARC (allocation de recherche attribuée par l’ARC 7 « Innovations, mobilités, territoires et dynamiques urbaines »). Elle est diplômée en sociologie de l’université d’Amsterdam, et avant de cofonder Modus Operandi, elle a travaillé en Afrique du Sud pour l’African Centre for the Constructive Resolution of Disputes (ACCORD), à la Network University à Amsterdam et à l’École de la Paix à Grenoble.